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  • encore des recettes

    Bonjour, alors bientôt le réveillon ?

    Bien, mon dernier cours de cuisine pour l'année 2008 a eu lieu en octobre. Les deux prochains seront en janvier prochain.

    Alors qu'avons-nous mijoté ce samedi là ? Oui, le salé/sucré et notamment avec du fromage. Le thème du jour : funcheese.

    Contrairement à d'habitude où les cours sont pleins avec liste d'attente, nous ne sommes que 6. Soit 3 groupes de 2. Moi qui aime lorsqu'il y a peu de monde, c'était bien : le chef avait plus de temps à nous accorder que lorsque nous sommes 8 groupes de 2. D'aprés lui, cela s'expliquerait par le fait que le Limousin ne serait pas un pays à fromage. Ayant un père berrichon et une mère auvergnate, le fromage c'est de famille.

    Nous avons donc au menu : En entrée une tarte au maroilles et aux poires, suivi d'une côte d'agneau en feuilleté au kiwi et camenbert et pour finir une tarte au fromage blanc et chocolat.

    Ne faites donc pas la grimace, goûtez avant, c'est délicieux.

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    Nous commençons par préparer la pâte feuilletée car elle demande du temps. Elle doit rester 15 minutes au frigo entre chaque tour (voir l'annexe 1 sur la pâte feuilletée le pdf qui se termine par 26338). Puis la pâte sablée.

    Nous allons utiliser dans un premier temps la moitié de la pâte feuilletée. Nous découpons dans la pâte étalée des cercles.

    Nous disposerons dessus nos ingrédients avec application, dans une ambiance bonne enfant : une tranche de maroilles, une tranche de poire, une tranche de maroilles, une tranche de poires, etc.. Au four.

    Aujourd'hui, je fais équipe avec un homme. Fort sympathique, il a participé avec enthousiasme à tous les stades de chaque plats.

    Nous arrivons maintenant à la côte d'agneau : sur le reste de la pâte feuilletée étalée on dépose la côte d'agneau, par-dessus une tranche de camenbert puis 2 ou 3 rondelles de kiwi. On referme bien puis on applique au pinceau un jaune d'oeuf et au four.

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    Et enfin le dessert. Sur la pâte sablée, nous déposons 100 g de chocolat noir fondu puis l'appareil à fromage blanc (300 g genre faisselle, 10cl crème fraîche,100 g sucre, 4 oeufs, 30 g farine) et hop on enfourne !

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    Et voilà, bonne appétit.

    le prochain cours se déroulera le 24 janvier et aura pour thème la cuisine de la mer.

  • Le manoir en folie 2

    Le manoir en folie

    Steven, il commence à se faire tard, alors qu’est-ce qu’on fait ? Il est clair que nous sommes perdus.
    La voiture hoqueta et l’homme crispa les mains sur le volant.
    - Il manquerait plus qu’on tombe en panne ! Surtout que le temps commence à se gâter.
    - Papa, regarde là-bas, sur la droite on dirait une lumière.
    - Tu as raison.
    Steven Parker hésita encore quelques secondes avant de se diriger vers un minuscule halo de lumière dans le lointain. Le 4x4 avançait sur un chemin caillouteux. Bientôt, le véhicule déboucha face à l’océan. Sur la pointe de terre rocailleuse battue par les vagues, comme surgit de la mer, se dressait un manoir. Le brouillard s’intensifiait. La famille Parker descendit de voiture. Allison écarquillait les yeux devant le spectacle fantasmagorique qui s’offrait à elle. La bâtisse était ancienne. Elle ne possédait plus le lustre d’antan mais avait gardé un charme désuet fascinant. Les toitures de quatre petites tourelles pointaient leurs nez vers le ciel assombri. Les fenêtres étaient grandes et sans volets, leurs encadrements blanc éclairaient un peu la façade de pierre grise. Allison laissa son regard glisser du manoir à la mer déchaînée, puis de la mer à la landes baignée dans la brume blanche. Elle plissa les yeux. Il y avait là-bas comme une fine silhouette translucide qui dansait avec le brouillard. Elle regarda ses parents mais ils n’avaient rien remarqué, pas même la beauté envoûtante des lieux. Les volutes de brouillard tourbillonnaient autour d’eux, se torsadaient en spirales. Et là-bas, elle en était sûr, une femme pareil à une fée virevoltait avec lui. Allison crût même entendre des rires enfantins. Sa mère continuait à se plaindre.
    - Cet endroit me donne la chair de poule. On n’a vraiment pas d’autres choix ?
    La jeune fille regarda sa mère sans comprendre. Ce paysage était somptueux, mystérieux, magique voir même un peu effrayant. Cool quoi !
    - Brenda ne soit pas stupide. Ce ne sont que des pierres.
    Des lumières filtraient de plusieurs fenêtres. Allison récupéra son caméscope dans la voiture, ses amis ne la croirait jamais. Un coup de vent rabattit violemment le col du manteau de Mme Parker qui lança un regard noir autour d’elle. Les vagues s’écrasaient furieusement sur les rochers à coté de la sombre bâtisse dans un bruit sourd. Des éclairs zébraient le ciel sombre au lointain. “ Tout bien réfléchi, cette maison n’était pas si mal ”, conclua-t-elle en toute mauvaise foi.
    Steven souleva un lourd heurtoir de bronze puis frappa plusieurs coups qui résonnèrent en écho joueur à travers toute la maison. Après un long moment, la porte s’ouvrit dans un grincement sinistre. Ils eurent le même mouvement de recul devant le géant stylé qui leur fit face. Au vu de ses vêtements, ils conclurent qu’il s’agissait du maître d’hôtel. Son visage taillé à la hache sans aucune expression produisit une forte impression sur eux.
    - Que désirez-vous ? interrogea-t-il d’une voix caverneuse.
    - Euh… Et bien… nous….nous nous sommes perdus. Pourriez-vous nous indiquer la direction de la ville la plus proche ?
    - Entrez et veuillez attendre dans le vestibule.
    - Oh, ce n’est pas vraiment nécessaire, nous…
    Le maître d’hôtel s’effaça pour les laisser entrer comme s’il n’avait pas entendu leur faible protestation. Le couple et leur fille s’installèrent dans l’entrée, sur deux banc en bois sculpté. Le caméscope d’Allison filmait chaque détails. Vaste pièce où le bois dominait. Deux statues d'acajou invitaient d'une main à grimper le grand escalier derrière eux. Mme Parker fixait la porte d'entrée avec désespoir.
    - Bonsoir, les salua soudain une voix flûtée.
    Monsieur et madame Parker sursautèrent. Ils n’avaient pas entendu arrivée une jeune femme brune au lourd chignon, vêtue d’une longue robe de velours noir. Son teint de porcelaine rehaussait la profondeur de ses yeux noirs.
    - Stanley m’a rapporté que vous vous étiez égaré.
    - C’est exact, madame.
    - Il se fait bien tard. Il ne serait pas prudent que vous repreniez la route ce soir. Vous dormirez donc ici.
    - Nous ne voudrions surtout pas vous déranger. Indiquez-nous seulement la bonne direction, avança Brenda qui n’avait pas la moindre envie de passer la nuit dans cet endroit sinistre.
    - Vous ne nous dérangez pas. Allez donc chercher vos bagages, Stanley vous indiquera vos chambres.
    Elle s’éloigna puis ajouta en se retournant, un sourire désarmant sur les lèvres :
    - Et nous sommes si loin de tout, ici.
    à suivre.

  • mon endroit préféré

    J'ai réussi à trouver en ville, un endroit où j'aime aller régulièrement.
    Mon appartement est un petit meublé peu ensoleillé. Un peu triste, quoi.
    Une brasserie s'est installée dans une partie de l'ancienne bibliothèque, d'où son nom : la bibliothèque.
    Les propriétaires ont eu la bonne idée de conserver le petit salon de lecture.
    Je trouve ce lieu châleureux, souvent je ferme les yeux et j'imagine un instant que je me trouve dans mon salon chez moi.

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    Confortablement installée dans l'un des fauteuil de cuir, je savoure une noisette ou un chocolat en lisant un bon livre.
    Je discute parfois avec d'autres personnes qui viennent s'y installer. Il y a aussi les habitués. C'est amusant de voir qu'on ne connait pas nos noms et pourtant nous pouvons discuter de sujets très intéressants. Et le dimanche suivant, on se retrouve et on échange encore sur des expositions de peinture, une randonnée en Corse ou un souci familial.
    J'apprécie ces cours moments. j'ai l'impression d'exister un peu.