Aujourd'hui, avant les figures, nous avons réalisé une séance d'auto massage.
Depuis la mi-janvier environ nous sommes dans la phase terre.
Le son est le son roux à dire 5 fois, les mains face à la terre pour chasser l'énergie impure.
La saveur est la douceur.
C'est aussi le moment de faire une cure d'argile. Une cuillère à café dans un verre d'eau. On laisse reposer le nuit. Le matin à jeun, on peut boire l'eau argileuse après l'avoir remuée, ou bien juste l'eau en laissant l'argile au fond du verre. L'argile peut s'acheter en pharmacie ou en magasin bio. Si vous prenez des médicaments attendre au moins une demi-heure avant de les prendre.
Nous sommes dans la phase de digestion : digestion physiologique mais aussi mentale.
Si comme moi, vous êtes enrhumé. Annick m'a proposé de prendre du "granion de cuivre". Il suffit de verser le contenu de l'ampoule dans les narines. L'alimentation aussi est un facteur "aggravant" : le gras et le sucré favorise le terrain pour le microbe. Sans oublier de bien penser à se laver les mains.
-
-
cuisine de la mer
Premier cours de cuisine de l'année 2008, hier, le thème était la cuisine de la mer.
Au programme : rouelles de saint jacques en panure de choux fleur et amandes ; bar soufflé à l'Abondance, sauce aux crevettes et riz pilaf.
Appétissant, n'est-ce pas ?
-
Ambre
AMBRE
Des yeux l’épient. Ambre le sait. Elle le devine. Qui l’observe ainsi ? Pourquoi ? Un visage de femme apparaît, un rictus sur les lèvres mais le regard si triste. La douleur à l’estomac s’intensifie pour devenir intolérable. Un rire sardonique éclate. Louise la blonde et Madeleine la brune, comment connaît-elle leur nom ? La respiration rapide, elle sent son cœur s’arrêter. La peur se mêle à la souffrance et l’emporte dans un puits sans fond.
Ambre se redressa dans ses draps moites, haletante. Seigneur ! Les cauchemars devenaient de plus en plus fréquents et inquiétants. Elle alluma sa lampe de chevet d’une main tremblante. Le radio réveil indiquait deux heures du matin.
- Encore une nuit blanche en perspective. Si seulement Lutin était encore là, il savait chasser les mauvais rêves, lui.
Le lit semblait si vide sans la présence réconfortante de son matou. Le félin était mort trois jours plus tôt, après seize années de tendre complicité. Ambre soupira en se dirigeant vers la cuisine. Une tasse de chocolat la revigorerait. Les rayons de lune de ce mois de février baignaient la pièce d’une lueur bleutée qui l’enchantait toujours autant.
- Que m’arrive-t-il ? demanda-t-elle à son reflet dans la fenêtre.
Les souvenirs lui revenaient en mémoire comme les fois précédentes. Deux semaines déjà que tout allait de travers. Les yeux clos, Ambre huma le parfum délicat du breuvage crémeux. Des images se formèrent à nouveau dans son esprit, floues, insaisissables.
“ … Louise, vêtue d’une robe dix-huitième, caresse une boite à bijoux. Un homme murmure des mots doux. Sa voix chaude semble remplie de promesses, il serre contre son cœur la main de Madeleine. Sa poitrine palpite sous l’émotion de cette étreinte. Puis des chuchotements, une odeur d’amande grillée... ”
Un frisson glacé ramena la jeune femme à la réalité.
- Ce n’est pas possible.