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écriture

  • PUAT 3 souscription

    snapshot_76fb9695_f6fb98a7.jpgLorsque j'ai eu accés à internet pour la première fois, en 2000, j'ai découvert les listes de diffusion.

    J'écrivais depuis quelques années déjà mais je n'avais pas d'échange avec d'autres écrivains en herbe comme moi.

    Je me suis inscrite à 3 groupes. Le principe était simple : vous déposiez vos textes et les membres du groupe vous faisaient part de leurs critiques. Vous même en retour faisiez de même. C'était un bon outil pour apprendre et corriger ses erreurs.

     Sur l'un d'eux, certains membres ont inventé le PUAT. J'ai participé au numéro 3 dont le thème était le temps.

    Si vous êtes curieux de connaitre la nature de mon texte ainsi que celui des autres, vous pouvez le commander en cliquant sur le lien suivant : :http://galaxies-sf.monsite.orange.fr/page7.html

    AUTRE TEMPS
    anthologie préparée par Lucie Chenu
    Parution en mai 2009 - 12 euros.
    Souscription à 10 euros jusqu'au 30 avril 2009

     

     Lucie va vous donner l'explication.

    "Autre Temps retardé !

     

    Le temps est pris dans une boucle temporelle ( !) dont il ne peut sortir avant l’été. En conséquence, le recueil Autre Temps, annoncé pour le mois de mai, verra le jour – si sa gestation se déroule sans contretemps – à l’automne !

     

    Mais, Autre Temps, quoi t’est-ce ? vous demandez-vous. Autre temps… autre mœurs, disait-on autrefois… De quelles mœurs bizarres s’agit-il donc ?

     

    Eh bien voilà : imaginez douze ou quinze personnes, se réunissant pour parler de leurs passions littéraires : la SF et l’OuLiPo. Imaginez ces individus (fort louches, vous en conviendrez) décidant d’écrire en commun. Comment ? C’est bien simple : chacun commence une histoire sur un thème choisi à l’avance, puis passe à son voisin, lequel s’empare alors du texte, le fait sien, le réécrit, et passe à son tour à son voisin, et ainsi de suite, jusqu’à former une boucle de textes qui, chacun, auront subi la plume de chacun des auteurs…"

     

    7-picture2.jpg

     AUTRE TEMPS
    anthologie préparée par Lucie Chenu
    Parution en mai 2009 - 12 euros.
    Souscription à 10 euros jusqu'au 30 avril 2009

  • voleurs de rêves fin

    ca-sent-le-printemps.jpg












    Fin de l'histoire :


    Un lourd silence s’abattit sur eux, les emprisonnant dans une chape de plomb. Paralysés, ils s’observaient, elle craintive, lui perplexe. Le soleil ne le brûlait pas, mais diffusait en lui une chaleur bienfaisante. Il ne comprenait pas.
    - Si ce n’était pas un rêve, qu’est-ce que c’était ? interrogea Hope d’une toute petite voix.
    - Nous avons créé les décors à partir de ton imagination.
    - Mais pourquoi ?! Et comment me suis-je retrouvée dans ce château?
    - C’est assez difficile à expliquer. Nous choisissons nos victimes parmi les humains qui possèdent une activité onirique intense. Nous les attirons inconsciemment vers nous pour voler leurs rêves.
    - Et que leur arrivent-ils à ces gens ?
    - Ils ne se réveillent jamais ...
    - Je vois ... et toi, pourquoi m’as-tu aidée ?
    - Je l’ignore. Une pulsion soudaine, répondit le jeune homme en détournant les yeux.
    - C’est étrange, mais j’ai l’impression de te connaître.
    La jeune fille effleura la joue de son compagnon d’une main hésitante, puis souleva son menton pour fixer son regard. Depuis l’enfance, Hope rencontrait souvent dans ses rêves un homme brun, au visage flou. Il ressemblait un peu à Fenril.
    Le jeune homme ne s’expliquait pas la faiblesse qui l’étreignait sous la caresse de Hope. Il était un chasseur de la nuit, l’un des plus courageux et, auprès de cette inconnue, il perdait tous ses moyens. Il bafouilla, presque hésitant.
    - J’ai rêvé de toi. C’est la première fois qu’une telle chose arrive. Normalement, c’est impossible !
    - Pourquoi ?
    - Ma race ne peut pas rêver. Elle ne l’a jamais fait, c’est pourquoi nous volons les rêves des humains.
    - Comme c’est triste, toute une vie sans rêve. Si tu veux, je peux t’apprendre à rêver.
    Hope se pencha et déposa un léger baiser sur les lèvres glacées de Fenril. Une onde de chaleur traversa le corps du jeune homme. Son teint pâle s’illumina un instant et ses mains tremblèrent. Un vrai sourire apparut sur sa bouche et une étincelle s’alluma dans ses yeux argentés.
    - Oui, s’il te plaît apprends-moi à rêver.

    Merci d'avoir prit le temps de me lire jusqu'au bout.

  • voleurs de rêves suite

    Voleurs de rêves suite :

    Ils pouvaient ainsi goûter aux plaisirs des sens qui leur étaient interdits.
    A l’extérieur, un hibou ulula. Un nuage noir se déchira pour permettre à la lune de révéler ses courbes pleines. Un souffle glacé annonçant le début du festin agita les mèches brunes de Fenril. Ses yeux gris se fermèrent un court instant. Le jeune homme était écartelé par ces nouvelles sensations en lui. C’était impossible ! Depuis des millénaires, on leur enseignait que l’imaginaire n’existait pas et n’existerait jamais en aucun d’eux. Son peuple et lui vivaient dans une dimension sans rêve. Pourtant, la nuit précédente, Fenril avait rêvé de Hope ...

    Hope se retrouva brusquement sur une terrasse, tout en haut du château, au dessus d’un précipice vertigineux privé de garde fou. L’air était frais. L’aube allait bientôt se lever.
    La boule de cristal flottait, seule, au centre de la pièce désertée par Fenril et ses congénères. Leurs pas précipités résonnaient dans le silence de la sombre demeure.
    Soudain, Hope entendit un bruit sourd qui se rapprochait, provenant de la porte derrière elle. Un voile de peur enveloppa son coeur. Des gouttes de sueur perlaient sur son front, glissaient le long de son dos. Lorsqu’elle se retourna, elle vit surgir des hommes et des femmes, dévoreurs d’esprit, qui se jetèrent sur elle, telle une meute de loups affamés. Hope essaya de s’enfuir ; dans son affolement elle trébucha et bascula dans le vide. Elle savait qu’elle allait mourir. Rien ni personne ne pouvaient plus la sauver.
    Tout à coup, Fenril bondit en avant. Ses longs doigts lancèrent des éclairs noirs contre ses compagnons. Le jeune homme exécuta ensuite une pirouette et se jeta dans le vide pour tenter de la rattraper. Les autres créatures voulurent le suivre. Trop tard ! Les rayons du soleil naissant les effrayèrent et elles se réfugièrent à la hâte dans la pénombre du château, avec des cris de rage. Aujourd’hui, leur faim ne serait pas assouvie. Plus grave encore, Fenril les avait trahis.

    Hope se réveilla en sursaut, les sens en émoi, l’impression de terreur toujours présente en elle. Elle respira de grandes bouffées d’air pur et sourit. Il ne s’agissait que d’un mauvais rêve. Au fait, où se trouvait-elle ? Ce n’était pas là sa chambre. Ses yeux rencontrèrent alors le bleu d’un ciel limpide. Elle s’assit, puis croisa le regard insondable de Fenril. Hope eut un mouvement de recul : c’était l’homme de son cauchemar ! Une brise parfumée caressa les cheveux des deux jeunes gens. Le temps semblait s’être arrêté.
    - Jeune fille, ce n’était pas un rêve ...