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loisirs

  • Le manoir en folie 2

    Le manoir en folie

    Steven, il commence à se faire tard, alors qu’est-ce qu’on fait ? Il est clair que nous sommes perdus.
    La voiture hoqueta et l’homme crispa les mains sur le volant.
    - Il manquerait plus qu’on tombe en panne ! Surtout que le temps commence à se gâter.
    - Papa, regarde là-bas, sur la droite on dirait une lumière.
    - Tu as raison.
    Steven Parker hésita encore quelques secondes avant de se diriger vers un minuscule halo de lumière dans le lointain. Le 4x4 avançait sur un chemin caillouteux. Bientôt, le véhicule déboucha face à l’océan. Sur la pointe de terre rocailleuse battue par les vagues, comme surgit de la mer, se dressait un manoir. Le brouillard s’intensifiait. La famille Parker descendit de voiture. Allison écarquillait les yeux devant le spectacle fantasmagorique qui s’offrait à elle. La bâtisse était ancienne. Elle ne possédait plus le lustre d’antan mais avait gardé un charme désuet fascinant. Les toitures de quatre petites tourelles pointaient leurs nez vers le ciel assombri. Les fenêtres étaient grandes et sans volets, leurs encadrements blanc éclairaient un peu la façade de pierre grise. Allison laissa son regard glisser du manoir à la mer déchaînée, puis de la mer à la landes baignée dans la brume blanche. Elle plissa les yeux. Il y avait là-bas comme une fine silhouette translucide qui dansait avec le brouillard. Elle regarda ses parents mais ils n’avaient rien remarqué, pas même la beauté envoûtante des lieux. Les volutes de brouillard tourbillonnaient autour d’eux, se torsadaient en spirales. Et là-bas, elle en était sûr, une femme pareil à une fée virevoltait avec lui. Allison crût même entendre des rires enfantins. Sa mère continuait à se plaindre.
    - Cet endroit me donne la chair de poule. On n’a vraiment pas d’autres choix ?
    La jeune fille regarda sa mère sans comprendre. Ce paysage était somptueux, mystérieux, magique voir même un peu effrayant. Cool quoi !
    - Brenda ne soit pas stupide. Ce ne sont que des pierres.
    Des lumières filtraient de plusieurs fenêtres. Allison récupéra son caméscope dans la voiture, ses amis ne la croirait jamais. Un coup de vent rabattit violemment le col du manteau de Mme Parker qui lança un regard noir autour d’elle. Les vagues s’écrasaient furieusement sur les rochers à coté de la sombre bâtisse dans un bruit sourd. Des éclairs zébraient le ciel sombre au lointain. “ Tout bien réfléchi, cette maison n’était pas si mal ”, conclua-t-elle en toute mauvaise foi.
    Steven souleva un lourd heurtoir de bronze puis frappa plusieurs coups qui résonnèrent en écho joueur à travers toute la maison. Après un long moment, la porte s’ouvrit dans un grincement sinistre. Ils eurent le même mouvement de recul devant le géant stylé qui leur fit face. Au vu de ses vêtements, ils conclurent qu’il s’agissait du maître d’hôtel. Son visage taillé à la hache sans aucune expression produisit une forte impression sur eux.
    - Que désirez-vous ? interrogea-t-il d’une voix caverneuse.
    - Euh… Et bien… nous….nous nous sommes perdus. Pourriez-vous nous indiquer la direction de la ville la plus proche ?
    - Entrez et veuillez attendre dans le vestibule.
    - Oh, ce n’est pas vraiment nécessaire, nous…
    Le maître d’hôtel s’effaça pour les laisser entrer comme s’il n’avait pas entendu leur faible protestation. Le couple et leur fille s’installèrent dans l’entrée, sur deux banc en bois sculpté. Le caméscope d’Allison filmait chaque détails. Vaste pièce où le bois dominait. Deux statues d'acajou invitaient d'une main à grimper le grand escalier derrière eux. Mme Parker fixait la porte d'entrée avec désespoir.
    - Bonsoir, les salua soudain une voix flûtée.
    Monsieur et madame Parker sursautèrent. Ils n’avaient pas entendu arrivée une jeune femme brune au lourd chignon, vêtue d’une longue robe de velours noir. Son teint de porcelaine rehaussait la profondeur de ses yeux noirs.
    - Stanley m’a rapporté que vous vous étiez égaré.
    - C’est exact, madame.
    - Il se fait bien tard. Il ne serait pas prudent que vous repreniez la route ce soir. Vous dormirez donc ici.
    - Nous ne voudrions surtout pas vous déranger. Indiquez-nous seulement la bonne direction, avança Brenda qui n’avait pas la moindre envie de passer la nuit dans cet endroit sinistre.
    - Vous ne nous dérangez pas. Allez donc chercher vos bagages, Stanley vous indiquera vos chambres.
    Elle s’éloigna puis ajouta en se retournant, un sourire désarmant sur les lèvres :
    - Et nous sommes si loin de tout, ici.
    à suivre.

  • mon endroit préféré

    J'ai réussi à trouver en ville, un endroit où j'aime aller régulièrement.
    Mon appartement est un petit meublé peu ensoleillé. Un peu triste, quoi.
    Une brasserie s'est installée dans une partie de l'ancienne bibliothèque, d'où son nom : la bibliothèque.
    Les propriétaires ont eu la bonne idée de conserver le petit salon de lecture.
    Je trouve ce lieu châleureux, souvent je ferme les yeux et j'imagine un instant que je me trouve dans mon salon chez moi.

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    Confortablement installée dans l'un des fauteuil de cuir, je savoure une noisette ou un chocolat en lisant un bon livre.
    Je discute parfois avec d'autres personnes qui viennent s'y installer. Il y a aussi les habitués. C'est amusant de voir qu'on ne connait pas nos noms et pourtant nous pouvons discuter de sujets très intéressants. Et le dimanche suivant, on se retrouve et on échange encore sur des expositions de peinture, une randonnée en Corse ou un souci familial.
    J'apprécie ces cours moments. j'ai l'impression d'exister un peu.

  • sculpture : la terre et l'exposition

    Bien le bonjour à vous,

    Nous arrivons bientôt à la fin de cette année (d'octobre 2007 à juin 2008) de découverte de la sculpure.

    La terre. Comme d'habitude, je me suis dis ça va être facile. Et comme d'habitude, je me suis trompée.

    Damienne nous donne un paquet de forme carrée et d'environ 5 cm d'épaisseur. Dans une des armoires de fourniture, elle trouve deux bustes en plâtre. Ce seront nos modèles. Le mien représente une ravissante jeune femme du 18 ou 19éme siècles avec de belles anglaises. Je m'imagine déjà réaliser une oeuvre splendide. j'en ai l'image dans ma tête.

    La réalité sera toute autre.

    Tout d'abord, on prend les 3/4 du paquet. Le reste sera utilisé pour le cou et les rajoûts. On prend alors ses deux mains et on tape sur la table pour transformer ce gros rectangle en un oeuf géant. Croyez moi ce n'est pas simple et c'est fatiguant.

    Lorsque la forme de l'oeuf est correcte, Damienne nous lance un joyeux :"c'est à vous de jouez les filles. Amusez-vous bien !".

    Elle est gentille Damienne !
    Au bout de quelques minutes seulement, elle vole à notre secours. Nous n'avons pas la technique.

    Nous n'avons pas de four. C'est pourquoi, nous travaillons avec de la terre auto-cuisante. Lorsque le travail sera terminé, nous laisserons sécher à l'air libre pendant au moins une semaine avant de vernir.

    Si on travaille trop un morceau de terre,en le chauffant avec les mains il va devenir dur et cassant.

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    Ce n'est pas beau n'est-ce pas ? Nous sommes loin de la belle femme. L'oeuvre d'un chirurgien esthétique à la Frankenstein plutôt.

    Le nez était affreux, à la Cyrano. Ma nymphe ressemblait plus à un troll qu'à une beauté fatale.
    Autre problème, le petit trou, "truc", Damienne nous dit qu'elle ignore comment on le nomme, qui se trouve sous le nez, au-dessus des lèvres. je n'arrivait pas à le faire.
    J'ai passé des longues minutes, vraiment longues, les mains autour de cette tête à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire pour me sortir de ce cul-de-sac.
    Et puis, l'étincelle lumineuse. Je vais ajouter une grosse moustache. Ce ne sera définitivement pas une femme mais un homme. A voilà qui changeait tout. L'inspiration mettait revenu.

    Je vous ai parlé du nez, alors je ne vous dirai pas pour les oreilles. A la symétrie !

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    Ce qui est amusant dans cette affaire, c'est que je n'aimais pas beaucoup mon travail alors que Geneviève oui, et vise versa. Je trouvais sa tête vraiment très chouette.
    Comme avec les autres matières (pierre, bois), je vais peaufiner le travail au papier de verre.

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    Comme pour les années précédentes, et pour tous les centre culturel de la ville, Damienne nous apprend que le centre culturel réalise une exposition un week end de juin pour faire découvrir aux gens notre travail. Les différents ateliers du centre culturel Jean Macé sont au 3/4 à tendances peintures (pastel, crayons, fusain,etc).

    Il y a des choses vraiment chouette. Les gens ont vraiment beaucoup de talents.
    Tout d'abord, notre atelier de sculpture et ses réalisations :

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    Et les autres :
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    J'espère que cela vous aura donné des idées, des envies, pour un atelier de quelques mois ou pour la vie. Peut-être vous découvrirez vous un talent jusque là ignoré.