Préparer des concours administratifs même interne demande du travail. Hélas,depuis que j'ai emprunté ce chemin, il y a 5 ans, le ruisseau de mon écriture c'est asséché.
Bien sûr, j'ai réussi le concours de cadre B il y a 3 ans, mais les images qui se bousculent dans ma tête ne veulent pas se poser sur le papier.
Continuant sur ma lancée pour monter les échelons ( il faut bien se nourrir et ma chatte Nicky mange pour deux)., je n'ai rien écrit de vraiment nouveau depuis ces dernières années.
Je vais essayer, grâce à votre aide, si vous le voulez bien, de poursuivre un roman que j'avais commencé.
Lorsque je lis un bon livre, j'envie ces auteurs qui savent transmettre des images. J'aime lorsque je lis un roman me retrouver dans un univers d'images, de sons. J'aimerai posséder ce pouvoir. savoir faire pleurer ou rire, rien qu'avec des mots, des images.
Seul le lecteur peut dire s'il voit ou non des images, si l'histoire lui plait ou non, etc.
Le manoir en folie.
La musique techno raisonnait dans la tête d’Allison Parker. Les yeux fermés, les écouteurs de son MP3 sur ses oreilles, l’adolescente s’était repliée dans son monde intérieur. Ses parents se disputaient encore. A cette minute, ils semblaient ne pas savoir parler autrement qu’en criant. En vérité, connaissaient-ils d’autres moyens de communiquer ?
- Je t’avais dit de tourner à gauche au dernier carrefour, maintenant nous sommes perdus.
- Tu l’as déjà dit, Brenda. Rends-toi plus utile au lieu de critiquer.
Le faisceau d’une lampe de poche glissa fébrilement sur la carte du Morbihan. La nuit venait de tomber comme un rideau à la fin d’un spectacle.
- Il faut faire demi-tour, par là il n’y a rien. Seulement un bout de landes avant d’arriver à l’océan.
- Tu es sûre ? Le GPS indique le contraire, remarqua son époux.
- Je sais quand même lire une carte. Le GPS n’est pas toujours fiable. Avec cette humidité et le brouillard qui se lèvent, l’électronique ne fonctionne pas toujours bien.
- Arrête de dire n’importe quoi.
Allison augmenta le volume pour couvrir les voix de ses parents.Si elle ne les entendait plus peut-être que son mal de ventre disparaîtrait . Bien sûr, ce n’était qu’une illusion.
“ J’ai l’habitude ”, se disait-elle d’un air blasé avant d’enfouir ses sentiments au plus profond d’elle-même et d’étouffer ses mauvaises pensées. Son corps tout entier rapelait une cocotte minute. La vapeur se compressait mais la soupape de sécurité n'avait encore jamais fonctionné.
A l’extérieur, le vent s’amplifiait et le brouillard s’enroulait autour des roues du 4x4 vert amande. Allison admirait l’aura lumineux de la lune. Sa beauté froide la remplissait d’une douce émotion. Elle jeta un rapide coup d’œil sur ses parents et se replongea aussitôt dans la contemplation de l’astre céleste.
Elle se demandait parfois pourquoi ses parents restaient ensemble ? S'étaient-ils jamais aimés ? Allison ne comprenait rien aux rapports humains. Elle pouvait trés bien vivre seule ... Avec des animaux. Oui, un animal vous aime en toute simplicité. Sa naissance était-elle désirée ou accidentelle ? Pourquoi faire un enfant si c'est pour lui pourrir la vie ? Sa tête résonnait de centaines de ce genre de question. A quatorze ans, Allison vivait en enfer.
La jeune fille soupira et posa les mains sur son ventre. Quelqu'un s'amusait à nouer trés fort ses intestins. Elle connaissait bien ses sensations douloureuses. Les épaules nouées, la nuque raide l'accompagnaient chaque jour de sa vie.
Sa chambre et le parc municipal étaient ses refuges. Sa bulle la coupait du reste du monde mais la protégeait de ses agressions. Pourtant, elle possédait quelques amis. Un petit groupe, pas plus de quatre , de garçons et de filles de son âge et qui l'acceptait.
A suivre
Journal d'une célibataire - Page 40
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panne d'inspiration
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sculpture : la terre et l'exposition
Bien le bonjour à vous,
Nous arrivons bientôt à la fin de cette année (d'octobre 2007 à juin 2008) de découverte de la sculpure.
La terre. Comme d'habitude, je me suis dis ça va être facile. Et comme d'habitude, je me suis trompée.
Damienne nous donne un paquet de forme carrée et d'environ 5 cm d'épaisseur. Dans une des armoires de fourniture, elle trouve deux bustes en plâtre. Ce seront nos modèles. Le mien représente une ravissante jeune femme du 18 ou 19éme siècles avec de belles anglaises. Je m'imagine déjà réaliser une oeuvre splendide. j'en ai l'image dans ma tête.
La réalité sera toute autre.
Tout d'abord, on prend les 3/4 du paquet. Le reste sera utilisé pour le cou et les rajoûts. On prend alors ses deux mains et on tape sur la table pour transformer ce gros rectangle en un oeuf géant. Croyez moi ce n'est pas simple et c'est fatiguant.
Lorsque la forme de l'oeuf est correcte, Damienne nous lance un joyeux :"c'est à vous de jouez les filles. Amusez-vous bien !".
Elle est gentille Damienne !
Au bout de quelques minutes seulement, elle vole à notre secours. Nous n'avons pas la technique.
Nous n'avons pas de four. C'est pourquoi, nous travaillons avec de la terre auto-cuisante. Lorsque le travail sera terminé, nous laisserons sécher à l'air libre pendant au moins une semaine avant de vernir.
Si on travaille trop un morceau de terre,en le chauffant avec les mains il va devenir dur et cassant.
Ce n'est pas beau n'est-ce pas ? Nous sommes loin de la belle femme. L'oeuvre d'un chirurgien esthétique à la Frankenstein plutôt.
Le nez était affreux, à la Cyrano. Ma nymphe ressemblait plus à un troll qu'à une beauté fatale.
Autre problème, le petit trou, "truc", Damienne nous dit qu'elle ignore comment on le nomme, qui se trouve sous le nez, au-dessus des lèvres. je n'arrivait pas à le faire.
J'ai passé des longues minutes, vraiment longues, les mains autour de cette tête à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire pour me sortir de ce cul-de-sac.
Et puis, l'étincelle lumineuse. Je vais ajouter une grosse moustache. Ce ne sera définitivement pas une femme mais un homme. A voilà qui changeait tout. L'inspiration mettait revenu.
Je vous ai parlé du nez, alors je ne vous dirai pas pour les oreilles. A la symétrie !
Ce qui est amusant dans cette affaire, c'est que je n'aimais pas beaucoup mon travail alors que Geneviève oui, et vise versa. Je trouvais sa tête vraiment très chouette.
Comme avec les autres matières (pierre, bois), je vais peaufiner le travail au papier de verre.
Comme pour les années précédentes, et pour tous les centre culturel de la ville, Damienne nous apprend que le centre culturel réalise une exposition un week end de juin pour faire découvrir aux gens notre travail. Les différents ateliers du centre culturel Jean Macé sont au 3/4 à tendances peintures (pastel, crayons, fusain,etc).
Il y a des choses vraiment chouette. Les gens ont vraiment beaucoup de talents.
Tout d'abord, notre atelier de sculpture et ses réalisations :
Et les autres :
J'espère que cela vous aura donné des idées, des envies, pour un atelier de quelques mois ou pour la vie. Peut-être vous découvrirez vous un talent jusque là ignoré.
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sculpture : le bois
Bonjour,
Après le cuivre arrive le bois.
C'est l'oeuvre qui m'a demandée le plus de temps. Une quarantaine d'heures. Et qui a mis le plus à mal ma patience. Au départ, réaliser un buste de femme me semblait une bonne idée. Geneviève avait choisi de réaliser quelque chose de plus abstrait. J'aurai dû faire comme elle ,mais lorsque l'on ne sait pas...
La difficulté dans le visage humain, c'est qu'il est rempli de bombés : le front, les joues, le menton, le cou. Il faut aussi réussir à faire ressortir le nez. Vous ne vous imaginez pas le temps que j'ai passé rien que sur le nez ! A la fin, je n'en pouvais plus.
Cependant, je suis très fière de ma réalisation.